
Catégorie :
Auteur :
Résumé :
Gare à ne pas finir sur une voie de garage…
Note :
Chanson écrite en pleine grève des trains !
Au train où l’on va !
De trente kilomètres de saveur
Pour une durée de trois heures,
On aura voyagé à travers champs
Et contemplé les sapins blancs
Penchant notre visage sur le fil,
Distinct bocage, un chevreuil habile
Tout en traversant les bois,
D’un compartiment, d’une voie…
À la gare, on est monté
On a grimpé le marche-pied
De la dernière des Mich’lines
Du temps ancien, des années calines
En diesel, randonnées de petites lignes ;
C’était juste pour faire un signe
À ceux qui n’ont plus le sourire
Et qui, le jour, n’arrêtent pas de courir…
Au train où l’on va… Au train où ça va
Je ne voudrais pas déranger
Je viens juste leur demander
De se ménager et profiter,
Tout simplement… de se freiner ;
Au train où tu vas… Au rythme que tu as
Rien qu’un scénario, pas un chemin
Pas une voie claire, au matin,
En savane comme un félin
Ton slam s’étonne ; viens, serein :
Alors, respire maint’nant,
Si tu ne prends pas le temps
Là, le temps te prendra
C’est ainsi que sera
La vie ; bien en deçà
Loin du bonheur en toi
Au train où ça va… Au train où tu vas
Le monde est si beau
Deux mil vingt au lit du saut
Ouvre les yeux et vois
Agit, roule… pas à pas !
Oui… pas à pas… pas à pas…