Avertissement : déconseillé aux moins de 16 ans.
Avertissement : déconseillé aux moins de 16 ans.
Catégorie : Biographies et Autobiographies
Auteur : Lafaille
Résumé : Un homme tente de soigner son addiction.
Note : Journal d’un homme au bord du gouffre, dépressif, et alcoolique.
Avertissement : déconseillé aux moins de 16 ans.
Journal aléatoire d’un alcoolique en sevrage
Jour n°8 (Partie 8)
J’ai vomi tout mon repas. Fout-Le-Camp, inquiet, m’a suivi dans les toilettes. Je n’ai pas dormi de la nuit, peut-être assoupi une heure, je ne m’en souviens pas, mon cerveau me fait défaut. Promenade du matin, je rencontre une vieille copine de fac, mariée, trois enfants. Célibataire, un chien. Elle me rit au nez. Que la vie peut être cruelle. Neuf ans que je ne l’avais pas vu. Elle ne m’avait pas manqué. Enfin, au début si. Après notre histoire, si l’on peut parler d’histoire, à peine un an lorsqu’on a plus de quarante ans, c’est comme si à quinze ans nous parlons d’histoire au bout d’une semaine.
Finalement, je n’ai pas d’avis sur la question, je ne sais pas pourquoi je m’étends sur des sujets qui ne me concernent en rien. C’est pas pour moi ça ce truc, l’amour, quelle idée. Les femmes, des appels à l’alcool et à la défonce.Cette vieille copine donc me dit au revoir en me claquant une tape dans le dos, je lui fais pitié, avec mon faux air de je ne m’y intéresse pas. Elle m’emmerde, encore une.Je fais courir Fout-Le-Camp, il profite de cet air de fin d’après-midi, entre le coucher du soleil et le début de la nuit, cette heure est féminine, elle est aussi un avant-goût d’un apéro prolongé.Merde, l’alcool coule encore dans mes veines. Sans lui, l’amputation de la lucidité m’est impossible, et la vie, insupportable. Combien de temps vais-je tenir ? J’espère que Fout-Le-Camp ne va pas me claquer dans les pattes, alors là c’est foutu, on pourra dire adieu au sevrage.Fout-Le-Camp, tiens bon mon vieux chien, j’ai peur.
Finalement, je n’ai pas d’avis sur la question, je ne sais pas pourquoi je m’étends sur des sujets qui ne me concernent en rien. C’est pas pour moi ça ce truc, l’amour, quelle idée. Les femmes, des appels à l’alcool et à la défonce.Cette vieille copine donc me dit au revoir en me claquant une tape dans le dos, je lui fais pitié, avec mon faux air de je ne m’y intéresse pas. Elle m’emmerde, encore une.Je fais courir Fout-Le-Camp, il profite de cet air de fin d’après-midi, entre le coucher du soleil et le début de la nuit, cette heure est féminine, elle est aussi un avant-goût d’un apéro prolongé.Merde, l’alcool coule encore dans mes veines. Sans lui, l’amputation de la lucidité m’est impossible, et la vie, insupportable. Combien de temps vais-je tenir ? J’espère que Fout-Le-Camp ne va pas me claquer dans les pattes, alors là c’est foutu, on pourra dire adieu au sevrage.Fout-Le-Camp, tiens bon mon vieux chien, j’ai peur.