Journal aléatoire d’un alcoolique en sevrage (Jour n°9, Partie 9)

Avertissement : déconseillé aux moins de 16 ans.

Journal aléatoire d'un alcoolique...

Avertissement : déconseillé aux moins de 16 ans.

Catégorie : Biographies et Autobiographies

Auteur : Lafaille

Résumé : Un homme tente de soigner son addiction.

Note : Journal d’un homme au bord du gouffre, dépressif, et alcoolique.
Avertissement : déconseillé aux moins de 16 ans.

 

Journal aléatoire d’un alcoolique en sevrage 

Jour n°9 (Partie 9)

 

Fout-Le-Camp m’a encore sauvé la vie, il m’a réveillé, alors que la soupe sur le feu commençait à fondre. Maintenant, c’est moi qui fonds. Je fonds devant ce chien sans qui rien n’aurait été possible. J’imagine l’appartement prendre feu, avec tous mes cheveux, épais et tous ces poils à Fout-Le-Camp, je ne vous raconte pas, un brasier en enfer.

Car j’ai arrêté de boire, neuf jours, et c’est insupportable. La plupart des nuits, je dors deux heures. Hier, rien. Aujourd’hui, rien. Je suis un zombie, je cherche mon aliment, ce qui me plongerait dans l’oubli de l’alcool. Cette putain de drogue, ce liquide pour lequel j’aurai pu vendre mon âme. Mon corps, je l’ai un peu vendu, il ne reste plus grand-chose de bon là-dedans, que du pourri. Parfois, il s’est noyé dans son vomi ce corps.

Mais je tiens encore debout, pour Fout-Le-Camp. Le reste, je m’en tape. Je me promène le long des rues éclairées, on est en plein jour, et on a décidé de mettre de la lumière.

Ah oui c’est bientôt Noël, horrible cette période. Des guirlandes à la con et ces chants tout aussi cons, franchement, quelle foutaise la vie. Une mascarade de plus.

Viens Fout-Le-Camp, on va se balader ailleurs. On va devoir encore supporter ces gens en pleine quête du bonheur familial.

Quelle plaie. La famille est une putain, à un moment donné, elle vous fait payer.

Tiens aujourd’hui j’ai décidé d’une chose, je ne bois plus, mais je fume. Et plutôt deux fois qu’une. Faut pas déconner.

Allez viens Fout-Le-Camp, on rentre.

2 commentaires

  1. Discutable tout ça. Votre texte ne sonne pas juste. Il sent la fabrication. Mais à part l’utilisation de « Je » vous n’avez finalement jamais dit qu’il s’agissait d’une histoire vraie. Je n’en redemande pas.

  2. Oui effectivement c’est une fiction ou une autobiographie imaginaire. Dans la littérature, le « je » peut être multiple.

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