Tu es comme une couleur
A la fois dure et tendre
Je m’en prends à mon cœur
De ne plus te comprendre
Les larmes trop souvent
Visibles ou invisibles
m’entraînent dans leur tourments
Pourtant tout est possible
Mon désir est plus grand
Que la terre toute entière
Et les quatre éléments
Sont dans ma gibecière
Quand donc poseras-tu
Le ciel bleu sur la table?
Quand donc cesseras-tu
Tes fuites implacables?
N’aies plus peur de la vie
Offre moi tes merveilles
Tes peintures, tes défis
Clairs et perpétuels
Tes mains heureuses peindront
le miroir, les reflets
Et exorciseront
Les ruines du passé
Le miel de ton désir
Doit nourrir ton réveil
Multiplie ton plaisir
Reproduit le soleil
Tes caresses paysages
Mes baisers de printemps
Nos automnes plein d’orages
Sont toujours là, présents
Il fallait que je dise
Tout ce que je t’ai dit
Pour que ma peur s’épuise
Et réfléchisse la vie
Je n’sais pas simuler
Pénètre dans mon cœur
L’horloge est détraquée
Mais l’amour donne l’heure
Il est grand temps pour nous
Mets le feu dans ton cœur
Je me bats comme un loup
Qui capture le bonheur
La peur, la haine, la mort
Fruits d’un arbre mutilé
n’atteindront pas l’effort
de mon espoir blessé
Tous les sentiments pénètrent votre poème et c’est très beau. On sent du vécu, de l’espoir, de l’appel, et tout cela est formulé avec finesse, des images mentales qui se projettent tout près et très loin. Merci et Bravo.
Merci Beaucoup Daniel…